Peintre libre et instinctif, Michel Macréau développe un univers foisonnant à la croisée de l’art brut, du graffiti et de la figuration narrative. Dès les années 1960, il recouvre toiles, draps ou papiers de figures hiératiques, de mots, de croix, de masques et de corps, comme autant de signes d’une humanité traversée par l’inconscient.

Peintre américain associé à l’abstraction lyrique et à l’Expressionnisme abstrait, Paul Jenkins s’installe à Paris dans les années 1950, où il développe une œuvre fondée sur la couleur et le geste. Influencé par Kandinsky et la spiritualité orientale, il privilégie les effets de transparence, de fluidité et d’éclatement.

Peintre français né à Paris, Bernard Buffet demeure l’une des figures les plus marquantes de la figuration d’après-guerre. Formé à l’École des beaux-arts de Paris, il connaît un succès fulgurant dès ses premières expositions, porté par une esthétique austère et profondément reconnaissable : traits noirs incisifs, visages anguleux, palettes sourdes, compositions tendues.

Né à Constantine et installé à Paris, Jean-Michel Atlan est une figure singulière de la scène artistique de l’après-guerre. Autodidacte, philosophe de formation, il développe un univers pictural profondément original : formes totémiques, figures mi-humaines mi-symboliques, composition rythmée.

Peintre française, Fabienne Verdier explore la relation entre le geste, l’énergie et l’espace. Formée à l’académie des beaux-arts de Toulouse, elle part vivre en Chine dans les années 1980 où elle étudie pendant près de dix ans la calligraphie traditionnelle auprès de maîtres taoïstes.

Né à Moscou, naturalisé français, André Lanskoy est l’un des grands représentants de l’abstraction lyrique. Arrivé à Paris en 1921, il évolue aux côtés des artistes de l’École de Paris avant de développer, dès les années 1940, un langage coloré et musical où formes et signes dansent sur la toile.

Peintre français originaire de Toulouse, André Marfaing est une figure exigeante de l’abstraction noire. Influencé par la peinture gestuelle et les calligraphies extrême-orientales, il développe à partir des années 1950 une œuvre radicale, réduite à l’essentiel : contrastes entre noir et blanc, traits verticaux, masses profondes et lumières fuyantes.

Peintre discret mais majeur de l’abstraction française, Jacques Germain étudie à l’Académie Ranson, puis au Bauhaus de Dessau, où il côtoie Kandinsky et Moholy-Nagy. À son retour en France, il s’oriente vers une abstraction sensible, composée de formes imbriquées, de transparences et de tensions douces.

Peintre français, Georges Mathieu est le fondateur de l’abstraction lyrique en France. À partir des années 1950, il s’affranchit des compositions structurées pour laisser jaillir sur la toile des signes calligraphiés, des éclats de couleur, des gestes rapides et maîtrisés. Il est l’un des premiers à peindre en public, dans une démarche performative et immédiate.

Peintre français, Olivier Debré est une figure majeure de l’abstraction lyrique européenne. Formé à l’École des beaux-arts de Paris, il se détourne rapidement de la figuration pour explorer une peinture émotionnelle, sensible, fondée sur la couleur et le souffle du geste. Ses toiles sont souvent inspirées par des paysages intérieurs ou traversés, traduits en champs chromatiques denses et vibrants.

Originaire de Sète, Robert Combas est le fondateur de la Figuration Libre dans les années 1980. Artiste prolifique et inclassable, il puise dans la culture populaire, la bande dessinée, la musique et la société contemporaine pour produire des œuvres flamboyantes et expressives, mêlant textes, figures et motifs répétitifs.

Suisse naturalisé français, Gérard Schneider est un pionnier de l’abstraction lyrique. À partir des années 1940, il s’émancipe de toute figuration pour se consacrer à un langage pictural fait de mouvements amples, de contrastes puissants et de tensions formelles proches de la musique.

Né à Paris, Claude Venard est un peintre français connu pour son style expressif et structuré, aux couleurs vives et aux formes puissamment cernées. Membre du groupe Forces Nouvelles dans les années 1930, il développe une œuvre entre cubisme post-synthétique et expressionnisme coloré, caractérisée par une matière épaisse, travaillée au couteau.

Né en Thaïlande et basé en France, Somsak Hanumas développe une œuvre puissante où la couleur et la matière deviennent langage. Formé à l’École des beaux-arts de Toulouse, il s’impose par une peinture physique, instinctive, traversée par des strates, des transparences, des cicatrices et des tensions chromatiques.